Peintre-illustrateur-sculpteur, né à Paris le 7 juin 1965, Eric Fiant est l'auteur de plusieurs dessins et peintures à l'encre et acrylique de vues en perspective curviligne des principaux monuments et sites historiques lotois tels que le parvis de Rocamadour, le village de St Cirq-Lapopie, le pont Valentré, ou le cloître de la cathédrale St Etienne de Cahors. Egalement dans le Lot : l'église St Pierre de Gourdon, l'église de Peyrilles ou l'abbaye de Marcilhac-sur-Célé (vues intérieures). A Paris : la cathédrale Notre Dame (vue intérieure).

 

 

 

LA SCULPTURE :

 

Eric Fiant séjourne trois ans dans les Alpes du Sud, où il étudie et travaille comme ébéniste-menuisier ainsi que sculpteur sur bois.

Puis, il reste deux ans à Moissac, où il participe à la création et au montage de spectacles au centre culturel. Là, il réalise, entre autres, un bas-relief du Golden Gate Quartet et une sculpture pour le guitariste Raphaël Faÿs.

La venue du mime Marcel Marceau lui inspire un bas-relief taillé dans une brique de terre cuite de Moissac. A l'occasion de leur rencontre, Eric Fiant offre l'oeuvre au mime Marceau, qui figurera de son vivant dans sa collection.

 

 

L'ILLUSTRATION :

 

Son travail de graphiste l'amène à réaliser diverses illustrations pour des affiches, pochettes de disques, menus de restaurants, impressions sur tissus de fabrication de prêt-à-porter, logotypes, ...

 

​

LA PEINTURE :

 

Son arrivée dans le Lot en 1998 marque une rupture dans son travail et lui permet de prendre du recul sur le monde urbain :

La sculpture se raréfie au profit d'une peinture figurative rythmée de scènes de la vie quotidienne, qui paradoxalement, alors qu'il est installé en milieu rural, se situe en milieu urbain.

 

La représentation de la ville mégalopole et cosmopolite sous des formes multiples (paysages urbains, métropolitains, situations cocasses) est alors son thème de prédilection et l'inspiration dominante de son travail.

 

 

Dans le même temps, d'autres œuvres sont issues d'une thématique différente, telles que la série de sept peintures figurant des mains jouant d'instruments de musique, ou encore les trois peintures abordant le thème “enfance et réalité”.

Ses influences vont de l'art urbain ou street art à la bande dessinée en passant par la Figuration Libre.

En parallèle, Eric Fiant est également l'auteur de nombreuses peintures à l'acrylique sur papier représentant des demeures lotoises (commandes d'habitants locaux), et réalise aussi une série de croquis de nus, la plupart sur papier.

Son parcours artistique se résume donc en trois principales périodes :

– Scènes de vie quotidienne urbaine,

– Architecture et paysages urbains,

– Architecture et paysages extra-urbains (notamment lotois),

Son vocabulaire graphique, au début, est marqué par un trait épais de contour des formes. Celui-ci s'affine au fur et à mesure de l'évolution des sujets, de plus en plus riches en détails et, de ce fait, demandant d'avantage de précision.

 

​

LES PERSPECTIVES CURVILIGNES :

 

En 1986, alors qu'il est encore étudiant en arts graphiques à l’ESAG à Paris, il exécute un premier croquis de l'intérieur d'une cathédrale de son imagination en vue partielle et en perspective dite "curviligne".

Puis il abandonne pour un temps son étude de la perspective pour se consacrer à la sculpture et la peinture figurative.

En 2006, il renoue avec cette étude qui devient sa principale production artistique. Il représente surtout des édifices religieux anciens car ceux-ci se prêtent admirablement à ce type d'exercice mais aussi pour la symbolique qu'ils évoquent dans la manière dont ils sont représentés.